Adopter un chat, c'est assumer ses spécificités : caractère, entretien et éventuels problèmes de santé. Il est donc indispensable de bien se renseigner avant l'achat !
Le Sibérien et sa version colourpoint, le Neva Masquerade, ont été reconnus assez récemment. La popularité du Sibérien est en très forte croissance, mais la race est encore assez peu représentée en France et sa santé a été à ce jour peu étudiée.
La cardiomyopathie hypertrophique (CMH) est la forme la plus courante de maladie cardiaque chez le chat. Elle est bien connue chez le Sibérien. Il n'existe à ce jour pas de test ADN pour la race. Les éleveurs sérieux font donc contrôler leurs reproducteurs par échodopplers réguliers.
Elles sont assez fréquentes chez tous les chats et existent chez le Sibérien. Ce sont des affections de la vessie (calculs) et de l'urètre, qui peuvent être des infections ou des maladies inflammatoires.
La PKD est une maladie héréditaire dominante, qui cause des kystes sur les reins et est à terme souvent mortelle.
Le seul moyen fiable de détecter une polykystose, toutes possibles variantes confondues, est de pratiquer un suivi par échographie des reproducteurs, réalisable dès l'âge de 10 mois et fiable à 100% dès 1 an. C'est important pour le Sibérien, race à risque faible mais existant pour les problèmes rénaux. Un test ADN existe pour la PKD1 (mutation du Persan) mais le Sibérien en est en général indemne. Il est par contre concerné par d'autres formes de PKD. Un suivi annuel chez les jeunes chats, puis moins fréquent, est un gage de fiabilité pour un élevage.
Il n'existe pas d'étude spécifique au Sibérien ni au Neva Masquerade mais on sait qu'elle existe dans ces races (cf. l'étude tchèque citée plus bas).
La dysplasie de la hanche, une détérioration des articulations de la hanche causant une inflammation, touche un peu plus les mâles que les femelles. Elle peut être unilatérale ou bilatérale, bénigne et quasi indolore, ou causer une boiterie grave. Selon sa gravité, perte de poids, médicaments ou chirurgie sont indiqués. La dysplasie de la hanche est diagnostiquée par un examen clinique et par radiographie.
Il n'existe pas d'étude spécifique au Sibérien ni au Neva Masquerade mais on sait qu'elle existe dans ces races (cf. l'étude tchèque citée plus basƛ.
La luxation de la rotule est soit due à une malformation congénitale et polygénique, soit causée par une lésion traumatique (choc, chute etc.)), ou par la combinaison des deux. Il n'y a pas de test ADN disponible, et le dépistage est réalisé par un vétérinaire orthopédiste.