L’origine du Maine Coon
Par Lida Choate, de la Ferme Tarbox.
Le chat Maine Coon : Une définition tirée de la Dell Encyclopedia of cats par Barbara Hazen…"le Maine Coon : aussi appelé Chat du Maine ou Coon, c’est un chat grand, d’allure robuste, à poil long, dont les origines restent sujettes à conjectures. Une histoire raconte que les Maine Coons sont tous des descendants des chats ramenés par un Capitaine Coon aux premiers jours de l’histoire américaine.",
Pour être reconnu en tant que Maine Coon, il doit ressembler à ce qui est dit ci-dessus, et aussi être né dans l’ Etat du Maine ou avoir des ancêtres reconnus de l’Etat du Maine. Le chat Maine Coon est le seul vrai chat américain. C’est la descendance des rudes chats à poil court ramenés par les premiers colons, croisés avec les chats à poil long du Capitaine Coon. Les premiers chatons à poil long apparus dans une portée furent appelés les chatons de Coon.
L’histoire dont je me suis inspirée commence quand le Capitaine Coon était un mousse du nom de Tom Coon, avant qu’il n’obtienne la promotion de capitaine d’un vaisseau anglais. Son amour pour les chats à poil long s’est poursuivi tout au long de ses nombreuses années de navigation sur les mers.
Lida E. Choate, 29 East Grand Avenue Pine Point, Maine.
La photo de la couverture est celle de la ferme de Tarbox sur Pool Road, Biddeford, dans le Maine, prise vers 1916. C’est là que je suis née et où j’ai passé mon enfance. C’est dans la grange de Tarbox que la chatte de Tom Coon et ses chatons ont trouvé refuge. La grange était un assemblage de poutres taillées à la main et de chevilles en bois. A droite des grandes portes de la grange, dans le même bâtiment, il y avait une étable. C’était une salle où on gardait les vaches lorsqu’elles n’étaient pas dans les pâturages. La chaleur émise par le bétail gardait cette pièce bien chaude et c’était l’endroit préféré des chats. Les vaches étaient traites dans cette salle.
Dans la grange principale, il y avait des fenils où on conservait le foin pour les mois d’hiver. Quand j’étais enfant, notre grange était la maison des animaux de la ferme. Cette ferme a été vendue en 1946, et elle n’est plus utilisée comme une dépendance.
L’origine du Chat Maine Coon par Lida
Un jour, Papa m’a dit, " alors, tu aimes les Coons et les chatons. Moi aussi. Connais-tu l’histoire de l’arrivée du premier Coon et de ses chatons dans notre grange ? " Alors, j’ai répondu, " non, mais je veux bien l’entendre ".
Notre grange a été le refuge de nombreux Chats et chatons Maine Coon. On appelait la chatte ou le chaton The Money, Lucky Cat ou Chaton. La chatte avait de grandes taches rousses et noires sur le dos, et du blanc en dessous. Sa face était à moitié rousse flamboyante et à moitié noire, on l’appelait " la flamme ". Son nez était d’un rose délicat et le dessous du menton et des pattes avant étaient d’un blanc éclatant : la collerette s’étalait comme le plastron d’un juge. Ses yeux qui reflétaient une expression de grande sagesse, étaient comme de grands lacs d’ambre.
J’ai vu très souvent mon père traire une vache, assis sur la sellette de traite, le son régulier et rythmé du jet de lait frappant le seau avec la force d’une balle. A chaque pression sur le trayon, sa tête s’appuyait sur le flanc de la vache, presque comme une caresse. Assis à sa gauche et derrière les vaches alignées, il y avait une mère Coon " Money Cat ", avec ses grands chatons Coons, qui ressemblaient à des statues et regardaient intensément mon père traire une vache après l’autre. Souvent, d’un geste habile, il envoyait avec douceur un peu de lait vers le visage des chats qui attendaient. Ils faisaient alors leur toilette quelques minutes, puis ils s’asseyaient en attendant que ce soit à nouveau leur tour. La vache était entièrement traite et vidée de son lait en cinq minutes environ.
Ensuite, Papa passait à la vache suivante, et les chats le suivaient. Mon père trayait comme une machine et la vache ne bronchait pas, et c’est un art, ça, mon ami. Je dois dire que j’ai su traire une vache si tôt que je crois bien être née en sachant traire.
Je vais revenir en arrière et vous raconter comment le premier chat Maine Coon et ses chatons sont arrivés dans notre grange.
Le père de ma grand-mère a raconté à mon père que sa mère s’appelait Mary Haley, mais tout le monde l’appelait Molly, son père s’appelait Jonathan Tarbox. Les parents de Molly possédaient la ferme adjacente des Haley. La ferme des Tarbox et celle des Haley sont toutes deux de magnifiques maisons maintenant. La maison des Haley a inspiré beaucoup d’histoires, les récits des premières rencontres avec les Indiens. Jonathan et Molly se promenaient à travers champs en cueillant les fleurs de Mai
Epigée rampante ainsi nommée en souvenir du voilier Mayflower., les " lady slippers "
Variété d’orchidée du type Sabot de vénus. , et les violettes qui poussaient en abondance. Ils finissaient toujours leur promenade chez Jonathan. Ils partaient à la recherche du père de Jonathan et lui demandaient s’il y avait de nouveaux chatons dans la grange. S’il y en avait, le père de Jonathan les emmenait voir les chatons, et il expliquait, " voici les chatons nouveaux-nés. Ils n’ouvriront pas les yeux avant dix jours environ, ils seront complètement dépendants de leur mère pendant environ 6 semaines. Ne les dérangez pas sinon leur mère les cacherait ". Jonathan et Molly étaient d’accord pour garder le secret.
Au pied de la ferme Tarbox il y a une rade connue sous le nom de " The Pool ". Elle est formée de la Rivière Saco et de l’Océan Atlantique, qui se retire pendant six heures laissant un vaste plan d’eau calme, mais quand la marée monte, The Pool est très profond. C’est ici que le Capitaine Richard Vines et trente-deux hommes, au cours des hivers 1616 et 1617, construisirent une cabane en rondins sur Leighton’s Point, près de la ferme des Haley actuelle ; ils y passèrent l’hiver et ce fut une expérience pour savoir s’ils pouvaient survivre à un rude hiver. Leur vaisseau, où leur cargaison était conservée, était ancré sur The Pool. A cette époque, nos aventuriers n’avaient pas d’autres voisins anglais plus proches que ceux de Jamestown, en Virginie. Cela se passait quatre ans avant l’arrivée du Mayflower à Plymouth. Il y a de nos jours un monument érigé juste au bord de Pool Road en mémoire de leur bravoure. Le Capitaine Richard Vines et d’autres hommes s’étaient engagés pour transporter des colons vers cette côte. Quand mon père racontait cette histoire, selon sa grand-mère, un vaisseau américain, le Glen Laurie, dont le capitaine était Enoch Snow, de Princetown, mettait le cap sur la côte du Maine avec sa cargaison pour faire du commerce avec les pionniers.
A bord du bateau, il y avait un jeune mousse anglais ; il s’était embarqué en Angleterre. Il s’appelait Tom Coon. Les marins l’appelaient Boy Coon. En dehors de son travail en cuisine, il devait s’occuper du chat du capitaine. Mais ce jour-là, Tom Coon devait trouver une solution à ce qu’il considérait comme un gros problème. Dans l’un des ports où ils avaient accosté, le travail de Tom Coon consistait à agrandir le cheptel de chats du bateau. Ces chats vivaient sur les quais. C’était des chats robustes, prêts à s’attaquer aux rats et à gagner la bataille. Pendant que Tom attrapait ces chats sur les quais, les marins écumaient les tavernes. A plusieurs reprises, Tom avait eu peur quand les marins ramaient de retour au bateau. Parfois, il attendait des heures avant qu’ils ne se décident à retourner à bord. Pendant ce temps, Tom observait attentivement tous les chats qui guettaient et tuaient les gros rats des quais, et ensuite, il essayait d’attraper les meilleurs. Tom Coon attendait et regardait. Alors qu’il était assis sur une vieille planche, il sentit qu’on lui poussait le coude. Tom baissa les yeux, et il vit une toute petite et jolie chatte à poil long, noir, roux et blanc, poser sa tête dans sa main, le regarder dans les yeux, et miauler.
Tom Coon réfléchissait vite. Il voulait avoir cette belle chatte. Mais comment ? Alors il pensa, je vais la cacher dans ma cabine. Sa cabine était juste assez grande pour sa couchette et un tiroir en-dessous pour ranger ses affaires. Une bible que sa mère lui avait donnée était soigneusement enveloppée dans sa chemise bien lavée à côté de son costume du dimanche. Il avait aussi un coffre à chaussures au pied de sa couchette. Tom Coon devait juste emmener discrètement cette chatte à poil long sur le bateau et dans sa cabine. Ce serait très risqué. La chatte s’était blottie dans ses bras et ronronnait. Alors, Tom attrapa quelques gros chats pour le bateau, les mit soigneusement dans des sacs, et enfouit silencieusement sa jolie chatte sous son manteau. Il était tard lorsque les marins revinrent, et ils étaient trop bruyants pour s’en apercevoir.
Ils mirent Tom Cook dans le doris avec ses sacs de jute. Tom Coon mit sa précieuse chatte dans sa cabine. Il ramena une partie de sa part de nourriture et tout ce qu’il put trouver dans la cuisine dans sa cabine pour la chatte. Il n’avait jamais été aussi heureux depuis qu’il s’était embarqué sur ce bateau. La nuit, il pourrait bercer cette belle chatte dans ses bras et rêver en écoutant son miaulement régulier et mélodieux. Les jours passaient, il gardait son secret, mais il remarqua que sa précieuse chatte faisait un nid dans son coffre à chaussures.
Un matin au réveil, sa chatte n’était pas enroulée à sa place habituelle sur la couchette. Tom paniqua presque de peur d’avoir perdu sa chatte, mais il vérifia d’abord dans son coffre à chaussures. Il y avait sa magnifique chatte avec trois tout petits bébés chatons pressant leurs minuscules pattes sur son ventre, tétant leur mère. Tom était très content mais cela compliquait la situation. Il devait réfléchir. Il n’avait jamais eu une telle responsabilité auparavant. Le cerveau de Tom Coon travaillait à plein régime. Sa magnifique chatte avec ses chatons si petits qu’ils tenaient entièrement dans le creux de sa main… Tom mit cette petite boule de poils près de sa joue. Il vivait pour le moment sur un petit nuage. Il pouvait rêver qu’un jour il serait un capitaine de vaisseau, et tous les chats à bord du bateau seraient de magnifiques chats à poil long. Il reviendrait à terre et ramènerait les meilleurs chats des quais. Certains de ses rêves se sont réalisés plus tard. Mais il dut revenir à son problème du moment.
L’un des chatons était d’un magnifique roux flamboyant avec le nez rose, le cou et le plastron blanc. Tom Cook remarqua alors que son chaton avait des doigts supplémentaires sur les quatre pattes blanches. Après avoir constaté que l’un était silver et qu’un autre portait le même marquage que sa mère, il vit que tous avaient des doigts supplémentaires. Il ne savait pas si c’était bon ou mauvais pour les chatons, mais Tom avait d’autres problèmes pour le moment. S’occuper de la chatte et garder les chatons en vie tout d’abord. La chatte l’aida du mieux qu’elle put. Comme le bateau tanguait et roulait, elle s’enroula autour des chatons pour les protéger des bords du coffre à chaussures. Elle était si fière qu’elle mit sa patte dans la main de Tom Coon pour essayer de lui assurer que tout irait bien.
Tom Coon faisait très attention à bien travailler en cuisine, afin que le maître-coq soit content, et pour que le chat du capitaine soit bien nourri et soigné. Mais, Tom Coon devait trouver un plan. Il décida finalement de s’adresser directement au capitaine et de lui demander de l’aide. C’était une grande décision. Il craignait énormément que le capitaine soit en colère et prenne éventuellement des décisions drastiques contre sa belle chatte et ses chatons.
Il fallait choisir le bon moment. Son plan devait être bien préparé. Alors, chaque nuit, il répétait son plan avec sa belle chatte et ses chatons. Un tout petit chaton au creux de la main et en passant amoureusement ses doigts sur le dos de la chatte, il lui racontait son plan. Elle ouvrait et fermait les yeux comme si elle l’approuvait totalement, et il sombrait dans le sommeil avec toutes sortes d’idées en tête.
Les semaines passaient rapidement et les chatons jouaient et se roulaient les uns sur les autres, toujours dans le coffre à chaussures. Ils étaient toujours à l’écoute du retour de Tom. Il prenait chaque chaton, le pressait contre sa joue tendrement et précautionneusement, et lui chuchotait " mon cheri, cher petit bébé. Je dois juste trouver une maison pour toi. La meilleure maison du monde entier, où tu trouveras beaucoup de bon lait de vache, bien riche, tout ce que tu voudras manger, et un endroit chaud où tu pourras vivre avec quelqu’un qui t’aimera autant que moi ". Le chaton niché dans sa main le regardait dans les yeux, semblant lui dire " tu trouveras, Tom, tu trouveras ", et Tom Coon disait à voix haute " j’y arriverai, j’y arriverai ". Ma mère avait l’habitude de me dire " quand on veut, on peut ".
Alors Tom Coon décida que le lendemain serait le bon jour pour aller voir le Capitaine Snow au sujet de son gros problème. Au réveil, il était excité et son cœur battait. Il fit une prière demandant à Dieu qu’il le guide et l’aide. C’était dimanche, et sur le Glen Laurie, le dimanche était un jour spécial. Le Capitaine Snow célébrait l’office et les marins étaient conviés à y assister.
Tom Coon s’assit silencieusement dans le coin jusqu’à ce que le Capitaine Snow ait fini de lire la Bible et qu’il annonce " Ici finit l’office ", et qu’il répète la bénédiction. Tom Coon demanda l’aide de Dieu et marcha jusqu’au Capitaine. De sa voix la plus assurée, il dit " Capitaine Snow ? " Le Capitaine Snow répondit, " Oui, Tom Coon ? " Alors Tom dit " J’ai besoin de votre aide ". Le Capitaine Snow dit " Je suis prêt à t’aider, quel est ton problème ? " Alors Tom Coon déballa toute son histoire, comment il avait embarqué sa belle chatte dans sa cabine, et la naissance des chatons dans son coffre à chaussures.
Tom Coon était si absorbé par son histoire qu’il remarqua à peine que le Capitaine Enoch Snow, qui baissait les yeux sur lui, était un homme si grand. Il mesurait presque six pieds et trois pouces, son visage bienveillant était strié de rides comme s’il avait été gravé par les embruns marins, et ses yeux bruns étaient comme des puits sans fond qui semblaient pénétrer les tréfonds de l’âme humaine.
Quand Tom Coon eût terminé, le Capitaine Enoch Snow étendit gentiment sa grande main sur l’épaule de Tom Coon et dit doucement, " d’accord, Tom Coon. Tu sais, dans quinze jours nous mettrons le cap sur Winter Harbor ; à Biddeford Pool, dans le Maine ". Le Maine est un nouvel état. Il faisait partie du Massachussets, mais en 1820 le Maine devint un état. En 1639, tout le territoire que nous connaissons maintenant sous le nom de Maine a été remis entre les mains de Sir Ferdinand Georges par Ordonnance Royale. Par les termes de l’ordonnance, cette terre s’appellera pour toujours la Province et le Pays du Maine, et n’aura nul autre nom quel qu’il soit. C’était la première fois que le nom de " Maine " était officiellement utilisé.
Le Capitaine Snow continua, " aux abords de cette rade, il y a la ferme et les terres de Joseph Tarbox, qui est un ami. Il a une grande grange bien chaude, les récoltes sont stockées avec le foin nouvellement fauché, et il y a beaucoup de vaches à l’étable. Ils ont un fils, Jonathan, qui a à peu près ton âge. Nous ferons escale une ou deux semaines afin de reconstituer notre cargaison au magasin de Cutts, à Biddeford Pool. Je te laisserai chez la famille Tarbox pendant que nous ferons du commerce sur la côte, et je te reprendrai lorsque nous serons de retour ". Tom Coon fut si heureux qu’il faillit hurler de joie.
Alors le Capitaine Snow aida Tom Coon à transporter sa chatte et ses chatons dans le Grange des Tarbox. La mère et les chatons avaient l’air très heureux de profiter de l’espace d’une grande grange pour s’y ébattre et chasser. Tom Coon raconta toute l’histoire de l’arrivée de sa chatte dans les moindres détails à Jonathan et Molly. Ensuite, on a appelé ces chats les Chats de Coon et les Chatons Coon en souvenir de Tom Coon. Le chaton roux et le chaton silver étaient des mâles. Jonathan les appela Tom et Tommy, et je me demande parfois si c’est pour ça que nous appelons un chat mâle un " Tom cat " de nos jours.
Enfin, mon père me dit ensuite que Tom Coon donna sa belle chatte et ses chatons à Jonathan. Pendant de nombreuses années Tom Coon revint rendre visite à la famille Tarbox, et il fut capitaine de bien des navires durant tout ce temps.
Le Capitaine Coon ramenait toujours avec lui un chaton à poil long en cadeau pour Jonathan et Molly qui s’étaient mariés et avaient eu un fils, Joseph, le grand-père de Papa. Et puis, tu sais dit Papa, " les chats Coon Tom et Tommy rendaient visite aux fermes voisines et des chatons à poil long étaient nés, ils furent appelés les Chatons Coon en souvenir de Tom Coon. Les chatons ou les chattes Coon tricolores devinrent très convoités, si bien que les fermiers échangeaient un sac de grain ou de légumes contre l’un d’entre eux. On les a donc appelés les Chatons ou les Chats " Money ". Ensuite, le temps passant, la grange qui abritait un Chat Coon tricolore paraissait porter chance au fermier, on les a donc aussi appelé les " Lucky Coon Cats "(les Chats Coons Porte-Bonheur). Cela semble toujours le cas aujourd’hui ".
Pendant que mon père parlait, mon esprit d’enfant vit l’image de Tom Coon lui donnant sa belle chatte à poil long et ses trois chatons, et notre Chatte Coon et ses trois grands chatons assis, attendant une giclée de lait, étaient en fait la chatte de Coon et ses chatons, dont il venait de me raconter l’histoire. Je vous rapporte tout cela maintenant, l’histoire de Papa et des Chats Maine Coon et de leurs chatons, mais il me l’a racontée il y a soixante ans déjà. Et pendant que je me remémore tout cela, mon Chat Maine Coon est assis et me regarde, un grand et beau mâle roux, avec un nez rose brillant et une large collerette blanche, avec de grosses pattes doubles. Certainement un descendant des chatons de Tom Coon, nés sur le Glen Laurie.
Pine Point, Maine - Avril 1979.