Suivent certaines réflexions qui découlent de faits admis par la Science et/ou résultants d'observations corroborées par certains. Elles vous sont proposées comme point de départ ou complément de votre propre réflexion et ne peuvent en aucun cas être considérées comme des faits scientifiques prouvés.
Du prix et de l'usage des prophylaxies parasitaires
Du prix des vermifuges
Il est à noter que le prix des vermifuges pour animaux est très élevé, pour ne pas dire prohibitif. Il n'est pas interdit de se pencher sur la nature du principe actif d'un produit et de demander à son pharmacien si un équivalent existe en humaine. Le coût peut alors être comparé...
Mais on retient qu'un vermifuge est un produit normalement délivré sur ordonnance. Et qu'on ne fait pas joujou avec ce qu'on ne maîtrise pas : les intestins de nos minous n'ont pas à être "décapés" par l'usage abusif de certains produits. Un vermifuge est un médicament destiné à lutter contre des parasites précis. Et un médicament n'est donné que lorsque la nécessité s'impose, et à la bonne dose.
De l'usage des insecticides
C'est au moins aussi onéreux que les produits du paragraphe précédent ! Mais c'est en vente libre.
Et on se pose et on réfléchit à ce qui peut être vu comme avantage et comme inconvénient. Les substances insecticides sont efficaces. Elles sont aussi, pour certaines, à longue durée de vie (plusieurs années voire décennies). Mises dehors, elles vont dans l'organisme, parce que si la pipette déposée sur le cou protège tout le corps, c'est bien que le produit migre sur tout le corps... Et comme minou se lèche, il ingurgite forcément. Risque d'accumulation? Risque intrinsèque à l'activité de ces molécules sur le fonctionnnement cellulaire? Avez-vous entendu parler de la longue et triste histoire du DDT? De ses effets sur les oiseaux, leur reproduction? Alors imaginons que "Doudou" ne soit pas un chat de repro, mais imaginons que "Doudoune" le soit. Vous me suivez? Ceci pour suggérer que, sur ce chapitre aussi, il faut envisager des conséquences qui ne nous sont généralement pas suggérées par les notices. Alors peut-on sereinement se dire qu'il est sans doute moins nocif ou toxique d'user d'insectifuges (il en existe plein à base d'extraits de plantes, à manier cependant avec mesure) et non d'insecticides? Réservons les drogues dures aux "coups durs". Et essayons de ne pas offrir plus longtemps à ces bestioles l'occasion de devenir toujours plus résistantes aux traitements existants. Et puis, restons sereins... Une puce n'est pas la mort d'un chat. Elle nous laisse le temps de réfléchir à la lutte à appliquer ! Au pire, elle aura transmis le ténia. Quant aux tiques, par chance les félins ne risquent pas la pyroplasmose comme les chiens... Notons au passage une merveilleuse invention : une sorte de crochet en plastique qui permet d'enlever en douceur et en totalité les tiques. Quant aux chats dits de maison, est-il indispensable de leur administrer une pipette contenant par exemple du *** tous les mois? Je crains qu'en ce domaine, la prévention ne soit passée sous la fourche caudine d'un certain silence quant à bon nombre d'études de toxicité des molécules utilisées. Certes, il y a la notion de dose. J'aimerais beaucoup qu'elle soit associée à celle de la persistance dans l'organisme, histoire d'avoir une base de jugement un peu plus exacte. Dans le doute qui est le mien, je pense notamment à deux organes clés qui sont d'excellentes cibles : reins et foie (le système nerveux en est aussi une majeure, essentiellement "visible" en cas d'intoxication rapide).
Une réflexion me paraît indispensable quant à la nature de ce qui est utilisé en relation avec des avantages et des risques bien pesés. Quant à la panoplie de substances utilisées en temps qu'insecticides ou insectifuges et leurs effets intracellulaires, voici quelques données à consulter.
De l'élevage sans aucun microbe
Dit et bien appuyé par un vétérinaire (Grégory Casseleux, toujours lui!) lors d'une conférence (Villefontaine le 08-11-2004) : il est intéressant de savoir que dès qu'un animal est vacciné contre le virus du typhus, il devient excréteur à faibles doses dudit virus...
Ceci pour dire que nous avons tous chez nous, dans quelque recoin de quelque pièce, quelques exemplaires de cette charmante particule virale ! Ce genre d'information transmise très sérieusement par un vétérinaire tout à fait homologué et charmant au cours d'une conférence tout à fait sérieuse doit rendre modeste ! Et lucide! Et la modestie et la lucidité valent autant pour l'éleveur que l'acquéreur. Car à moins de vivre avec des sas de décontamination (douche et UV) avant chaque porte, qui peut prétendre être totalement coupé de tout ce petit monde grouillant. Et quand c'est une population de chats qui vit en un lieu, on rassemble tous les risques : infections diverses passant quelquefois inaperçues à leur début (et de façon quasi absolue pendant la période d'incubation), contamination facilitée, porteurs chroniques...
PIF... et paf !
Je vous accorde que c'est du plus mauvais humour... Pour l'expliciter, quelques faits: quand on a vécu l'élevage à cette période, on en garde quelques souvenirs qui se devraient d'être constructifs... Entre des vétérinaires prônant des mesures draconniennes de prophylaxie au nom du principe de précaution (on castre tout le monde, on place et on recommence), et des éleveurs laissant libre cours à leur paranoïa galopante, il a fallu du temps pour que cette pathologie soit ramenée à sa juste dimension. Entre temps, que d'imbécillités et de méchancetés ont circulé. On pourrait espérer qu'un sain enseignement soit tiré de ce genre d'épisode et transmis, celui de la rigueur et de la mesure notamment... Malheureusement, force est de constater que dans le monde félin (comme dans d'autres), les langues veulent toujours avoir une bonne longueur d'avance sur les connaissances et qu'ainsi se cultive toujours la déraison...
P'tites bêtes : bactéries, virus, champignons et autres parasites...